Eugénie les Bains 2012

En vacances/cure à Eugénie les Bains du 17/07/12 au 08/08/12, moi j'ai suivi la cure pour les rhumatismes, Michel a pu s'adonner à sa passion favorite : le golf. Voici en rouge les sites que nous avons visités.


Notre hôtel

Un petit hôtel familial et sympa, avec piscine intérieure et extérieure, jacuzzi et salle de fitness. A 10 min à pied de la cure, par un petit chemin sous les arbres. Le personnel était charmant et aux petits soins, attentif à nos moindres désirs. Le problème, c'est qu'il faisait tellement chaud qu'on ne pouvait pas sortir pour faire des photos, on a donc dû attendre qu'il fasse gris pour pouvoir en faire. Dommage pour les couleurs...

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Les menus

"21 jours, 42 repas, 126 plats différents", telle était la devise de notre hôtel. Toutes les semaines, on attendait avec impatience le menu affiché à l'entrée, tellement c'était bon ! Fin, délicat et léger, bien présenté, digne d'un grand chef ! La preuve en images.

Eugénie les Bains

Jolie petite ville thermale, on passe sous la banderole pour y entrer. Nous y avons découvert ses jardins ombragés, ses pièces d'eau avec leurs cascades, ses ponts, ses arènes...

 

Les thermes

Très beau bâtiment qui appartient à Michel Guérard, spécialiste de la cuisine minceur. La source d'eau chaude (Christine-Marie) et d'eau froide (Impératrice), toutes deux très sulfurées : on reconnaît l'odeur dès qu'on arrive à 100 mètres ! Puis l'attente devant les baignoires à jets, les douches pénétrantes, on a intérêt à prendre de la lecture, on passe le plus clair de son temps à attendre son tour... Dans les bains de boue, on se retrouve à 8 personnes flottant en demi-cercle dans une belle boue blanche. Après s'être rincé, on se rend dans la salle de repos, où lumière tamisée et ambiance feutrée permettent de se relaxer complètement. Mais il y a aussi de beaux salons, où on peut assister aux conférences sur la diététique.

 

Le domaine de Michel Guérard

Toute la ville lui appartient : les thermes, et de nombreux hôtels et restaurants. Son hôtel-restaurant très luxueux "les Prés d'Eugénie" (trois étoiles au Michelin) jouxte les thermes, on ne peut entrer en voiture dans le domaine que si on est client. On est accueilli sous l'auvent par un portier qui vient chercher votre valise, puis on va garer sa voiture, en traversant le gué, dans les petits parkings individuels, répondant aux doux noms de "Paul" et "Virginie", "Mousseline", aménagés sous les arbres. Là, on trouve beaucoup de voitures de luxe, BMW, etc.

A pied, on peut se promener à loisir dans les jardins, ils sont magnifiques, les arbres très bien taillés.

 

Aire sur Adour

Comme son nom l'indique, la ville se trouve sur l'Adour, aux rives très ombragées et fleuries. S'y promener est un délice. La promenade se termine par la montée à l'Eglise Sainte Quitterie. Sainte Quitterie était une jeune vierge de sang royal wisigoth, qui préféra mourir plutôt que de renier sa foi. Décapitée vers 472 dans le palais royal d'Aire-sur-l'Adour, elle porta, selon la légende, sa tête entre ses mains jusqu'au baptistère de la ville où se trouve une fontaine qui porte désormais son nom. Elle est fêtée le 22 mai.

Pau

Nous avons visité la ville célèbre pour son château qui a vu la naissance d'Henri IV sous un soleil de plomb. On a même utilisé le petit train (qu'on disait autrefois réservé aux handicapés), pour faire un petit tour de la ville à l'abri, avant de poursuivre la visite des jardins à pied.

 

Le Tour de France

C'est sur l'autoroute, en descendant vers les Pyrénées que nous sommes tombés par hasard sur cette sculpture sur une aire de repos. Evocation de la difficulté du Tour de France en montagne, on y voit le départ, la montée des coureurs en danseuse vers le col, la redescente de l'autre côté, et enfin l'arrivée triomphale du maillot jaune. Quel dommage qu'il faille prendre l'autoroute pour découvrir ce chef-d'oeuvre !

 

Lac de Gaube

Quand nous sommes arrivés en bas sur le parking du Pont d'Espagne, il faisait froid, avec beaucoup de brouillard, on n'y voyait pas grand-chose, mais la jeune fille à la billetterie nous a assuré que le lac était sous le soleil, alors nous avons tenté le coup. Après avoir rajouté quelques vêtements supplémentaires, nous avons pris le premier télécabine, puis le télésiège, et vraiment, nous avons vu le ciel s'éclaircir peu à peu, pour arriver au lac sous un très beau soleil. Encore un petit effort, et nous avons eu la joie de déjeuner sur la terrasse, en plein vent mais sous un ciel lumineux, devant un paysage extraordinaire. Là-haut, les panneaux pédagogiques expliquant l'histoire de la montagne côtoient les vaches qui ne s'en soucient guère... En reprenant le télésiège pour descendre, nous sommes retombés dans le brouillard et le froid.

Pont d'Espagne

Ce site fait partie du parc national des Pyrénées, il a été entièrement réaménagé en 1995 pour protéger l'environnement : bâtiment d'accueil, parking payant, navettes, sentiers balisés, remontées mécaniques... Le pont se trouve à environ 1500 mètres d'altitude, les magnifiques cascades prenaient un aspect fantomatique très étonnant dans le brouillard. Là aussi, des panneaux pédagogiques venaient renseigner le touriste.

 

Cauterets

Puis nous sommes redescendus à Cauterets, qui possède lui aussi un établissement thermal, "les Griffons", situé au bord du Gave. Mais des panneaux prévenaient le touriste que les odeurs sulfurées étaient naturelles, pour éviter tout malentendu possible (Mimi a protesté : non, il n'avait pas pété !)...

 

Le Pic du Midi

On accède à l'observatoire du pic du Midi de Bigorre (2877 m) par le téléphérique au départ de la Mongie (15 min de trajet). Quand nous sommes arrivés en bas, il faisait 7 °C là-haut ! Là encore, il a fallu prendre ses précautions vestimentaires, la terrasse panoramique était en plein vent. Mais quelle vue ! Toujours des panneaux pédagogiques expliquant l'histoire du site. Nous avons visité le musée relatant l'histoire du pic et pris notre déjeuner dans le restaurant au sommet. Nous avons bien fait de nous dépêcher ! Juste après le repas, l'orage s'est mis à gronder, et on nous a fait redescendre sous la pluie et sous la menace des éclairs. Quoi qu'il en soit, nous avons bien réussi notre journée.

 

Pont Napoléon

Nous avons continué notre périple sous la pluie par Pont Napoléon. En 1859, Napoléon III et l'Impératrice Eugénie, habitués des cures thermales, se rendent à Luz-Saint-Sauveur. Ils y restent 23 jours. Au cours de ce séjour, l'Empereur décide la mise en chantier d'un vaste programme de travaux routiers, comprenant la construction de ce pont. Construit en pierres, avec une seule arche, entre 1859 et 1863, il enjambe la Vallée du Gave de Gavarnie à 63 m de hauteur et fait 68 m de long.

 

La Ferme Thermale

Cinq jours avant la fin de la cure, je me suis laissé tenter par la Ferme Thermale : une authentique maison landaise reconstituée avec des matériaux du XVIIIème siècle. Moyennant un "léger supplément", les soins sont individualisés dans les différentes pièces de la ferme. On vient vous chercher dans un salon avec une cheminée au feu de bois et vous pouvez siroter une infusion, douillettement pelotonné dans un fauteuil au coin du feu. La salle de repos donne sur la terrasse où on peut admirer la vue splendide sur le parc et les jardins, confortablement installé dans un transat.

 

Golf

Pendant que Madame faisait sa cure, Monsieur a pu s'adonner à son sport favori au golf du Tursan situé à 2,5 km de la station thermale. Il en est devenu un habitué pendant 21 jours. Je l'ai accompagné une fois, dans une petite voiture électrique, car j'aurais été bien incapable de faire tout le parcours, c'est comme ça que nous avons pu faire quelques photos. Lors de notre retour du Pic du Midi, nous avons eu aussi un petit aperçu du golf de Lourdes, mais il ne faisait pas très beau ce jour-là, comme vous aviez déjà pu le constater...

 

Voilà, le voyage est terminé. Résultat de cette cure : aucune amélioration du côté des douleurs, mais je dois dire que j'ai pris goût à la balnéothérapie et que j'ai décidé dorénavant de m'occuper davantage de moi !