En cure à Vittel du 15/07/14 au 04/08/14, pendant que Michel faisait du golf. Ouf, c'est crevant ! Voici la carte de la région avec les lieux visités en rouge.
Vittel
C'est Louis Bouloumié, un
ancien magistrat, qui a acquis la fontaine de Gérémoy (Grande
Source) en 1884. A la fin du XIXe, Ambroise et Pierre Bouloumié, fils de Louis,
conçoivent la station thermale de Vittel. Associé à leur œuvre, Charles Garnier
(l’architecte de l’Opéra de Paris) signera les grands édifices du parc thermal
: le premier Casino, les Thermes et le Grand Hôtel (45-47). En 1884, il construit
la Grande Galerie thermale et ses fresques mauresques (06-09). Puis viennent
l'établissement thermal, le pavillon de la Grande-Source (01-03), le palmarium
avec sa piscine couverte (10). La source Hépar (04-05) est la source
salée de Vittel. Les thermes ont été inscrits aux monuments historiques
en 1990.
Lors de notre séjour, la galerie thermale était en cours de rénovation,
avec un appel
au mécénat pour financer les 38 000 écailles en zinc
pour couvrir le toit (11-12).
Le très beau parc thermal
préserve la biodiversité (oiseaux, abeilles, papillons, hôtels
à insectes, paillage, compostage) : 13-44. Il est très grand,
on peut louer des vélos pour se ballader (17, 19, 37). L'hippodrome
(41-42) a été créé par la Société Générale des Eaux Minérales
de Vittel en 1904, c'est l'un des deux seuls hippodromes de Lorraine avec celui
de Nancy. L'architecture (45-48)
est typique de cette époque : les villas (49-51), le Club Med qui a élu
domicile dans le parc (52-53) : beurrrkkk ! Musique à fond la caisse
toute la journée, cours de gymnastique collective, route privée
réservée aux personnes accréditées. Franchement,
je pourrais pas...
La gare de Vittel (54-57) a été construite en 1926 par la compagnie des chemins de fer de l'Est. De style néoclassique, elle possède un grand porche d'entrée à colonnes doriques. A l'intérieur, le mobilier est de style Art déco avec notamment un sol carrelé imitant celui d'un établissement de bains.
L'Église Saint-Louis (58-59) a été
érigée à partir de 1910 et nommée ainsi en mémoire de Louis Bouloumié.
L'église Saint-Remy (60-63) a été inscrite aux Monuments historiques
en 1926. La nef et les bas-côtés datent des XVe et XVIe siècles, l'orgue a été
réalisé par Gonzalez en 1985.
La ville semble quand même en perte de vitesse, de nombreux hôtels ferment, certains sont même murés (64).
Lors de nos promenades, nous avons photographié la source de Contrexéville à quelques kilomètres (65). Et sur la route d'Epinal, un arrêt au col du Poirier et sa table d'orientation s'imposait (66-69) : 433 m d'altitude quand même !
L'hôtel
d'Angleterre (01-08) était en déclin aussi, il a été
repris en mars 2014 par une soixantaine de comédiens de séries
TV et réalisateurs, à l'initiative de Patrick Jorge, directeur de casting. L'ambiance
est très sympa et conviviale, mais c'est quand même un beau bazar
! Ce sont des artistes, pas des gestionnaires, il va falloir qu'ils fassent
quelques efforts d'organisation s'ils veulent tenir le coup.
Le "bar des Tontons" est
un véritable hommage à Georges Lautner et aux Tontons Flingueurs
(09-24) : photos, affiches, caricatures.
L'hôtel possède
jardin, piscine, sauna, salle de sports et parking privé (25-31). Nous
avions une très belle grande chambre d'angle au troisième étage
(02-03, 32-38), avec 3 fenêtres. En arrivant, problème : une belle
commode avec 3 tiroirs, mais pas de penderie ! On nous a donc donné un
magnifique portant de théâtre, avec une quarantaine de cintres.
Et puis plus tard, ils ont retrouvé la clé de ce que nous pensions
être une porte de communication entre les deux chambres et qui était
bien une penderie, mais nous avons gardé le portant quand même,
c'était bien trop pratique !
La vue donnait sur l'arrière de la
gare (37) : pas de trafic voyageur sur la ligne Vittel-Nancy, mais au bout de
notre rue se trouvait l'usine d'embouteillage, alors tous les matins à
5 heures, les ouvriers passaient devant l'hôtel pour aller au boulot,
et les trains de marchandise se mettaient en route aussi. Quand on est réveillé,
on les entend bien...
La salle à manger (39-47) était
très belle et très grande, nous nous sentions parfois un peu seuls
là-dedans car il n'y avait pas grand monde. Des artistes y laissaient
leurs oeuvres (peintures et sculptures) en dépôt pour se faire
de la pub.
Selon la pub de l'hôtel, le restaurant
"les Bons Vivants" était dirigé par Eric Duquesne,
ancien chef à l'Elysée (de Chirac à Hollande). En fait,
il avait plutôt délégué à deux petits jeunes
pour faire des menus santé en suivant ses recommandations. Tous les jours
ou presque (quand notre charmante petite serveuse Floriane était là),
nous avions le menu affiché sur la petite ardoise. Hélas pendant
ses jours de repos, l'organisation laissait à désirer, nous étions
un peu laissés à notre sort...
Enfin, c'était très joliment présenté (01-50) :
nous avons mangé beaucoup de légumes et de poisson pendant trois
semaines. Et selon une indiscrétion du chef, Nicolas Sarkozy ne boit
en effet que de l'eau et du cranberry ("mais sa femme compense bien"
a-t-il dit)...
Du 18 au 20 juillet avait lieu la quatrième édition du Festi'Vittel, un festival de courts-métrages réunissant une centaine d'acteurs de séries TV : avec rencontres, dédicaces, montée des marches, défilés en ville, concerts (01-06). Cette année, le festival était dédié au cinéma indien. L'hôtel était partenaire de cet événement, et beaucoup d'acteurs logeaient sur place, le bar des Tontons était envahi ! Là j'avoue que nous nous sommes sentis encore plus seuls, et nous n'avons pas traîné longtemps au barbecue donné le soir dans le jardin.
Le Président cette année était Daniel Prévost (07), que vous connaissez bien, toujours aussi exaspérant. Avec également Jean-Pierre Castaldi (08), qui fait toujours la gueule... Michel Crémadès (09) : mais si vous le connaissez ! Il est très moche et il joue souvent les petits voyous. Julien Cafaro (10), un petit rigolo qui joue dans pas mal de séries TV. Antoine Coesens (11), mon préféré dans Central Nuit, aux côtés de Michel Creton et Clovis Cornillac. Jean-Christophe Bouvet (12) : Taxi 2, 3, Marie-Antoinette... Marion Dumas (13) : une charmante fofolle qui joue dans Plus belle la vie. Michel La Rosa (14) : animateur et acteur dans plusieurs séries TV. Stéphane Hénon (15) : de nombreuses séries TV, dont Plus Belle la vie. Souvent on ne connaît pas leur nom mais leur tête nous dit quelque chose...
On retrouve quelques-uns de ces acteurs dans un "remake" des Tontons Flingueurs, le film de Georges Lautner de 1963 : les Tontons Flingués, un court-métrage de 15 minutes réalisé par Patrick Jorge. On y reconnaît la scène du beurrage de tartines dans la cuisine, on s'y croirait ! Sauf que Venantino Venantini (le seul survivant du film original) vient tous les flinguer à la fin. Voici la distribution, avec les comédiens originaux et actuels.
Rôle
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Comédien original
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Comédien actuel
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Fernand Naudin | Lino Ventura | Michel La Rosa |
Raoul Volfoni | Bernard Blier | Stéphane Hénon |
Paul Volfoni, le frère de Raoul | Jean Lefebvre | Julien Cafaro |
Maître Folace | Francis Blanche | Antoine Coesens |
Jean, le majordome | Robert Dalban | Michel Crémadès |
La copine de Patricia | Annie Marescot | Anne Richard |
Pascal | Venantino Venantini | Venantino Venantini |
Si vous avez oublié les Tontons Flingueurs, vous pouvez le télécharger ici (fichier .avi, 1.4 Go). Les Tontons Flingués gracieusement offert par Patrick Jorge et Momo K ici (fichier .vob, 660 Mo).
La ville est située à une petite quarantaine de km de Vittel, nous y avons fait de nombreuses visites.
Les ruines du château d'Épinal (01-27, 37-40) dominent la ville et la vallée de la Moselle à 387 m d'altitude. Le château a été construit par l’évêque de Metz, Jacques de Lorraine, vers le milieu du XIIIe siècle. Les restes du logis seigneurial ont été mis au jour durant les fouilles du château vers les années 1980. Agrandi par les ducs de Lorraine au début du XVIe siècle, le château a été détruit par les troupes de Louis XIV en 1670. Dans ses jardins (22-25) sont cultivées des plantes oubliées comme l'absinthe, le rosier "de curé", le lin, le pastel ou la garance... Il est classé monument historique depuis 1992. Il possède un très grand parc, avec un zoo et des jeux pour enfants (28-36), nous avons fait une belle promenade pendant toute une matinée.
Epinal est clairement divisée en deux pôles par la Moselle : rive droite ou quartier historique (hôtel de ville, palais de justice, marché, théâtre, basilique, restaurants, cinéma) et rive gauche ou nouvelle ville (commerces, musée, gares). Ses habitants s'appellent les Spinaliens. Il y avait de quoi faire de très jolies ballades à pied dans la vieille ville : les bords de Moselle (41-45), la place des Vosges (46-52), la Basilique Saint-Maurice (53-57), les remparts médiévaux construits à partir du XIIIe siècle en grès des Vosges (58-60), le lavoir (61), la Tour Chinoise (62) qui sert d'escalier pour accéder au parc du Château, le Port (63-68). La roseraie (72-75) entoure une maison romaine (69-71), reproduction d'une Villa de Pompéi, construite en 1892. Elle fut rachetée par la ville en 1902 pour devenir une bibliothèque municipale, c'est un beau lieu de promenade et de repos.
Le Musée de l'Image
L'imagerie d'Epinal a été fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1986. Les machines sont classées depuis 1987, la collection de 1344 bois gravés depuis 1991.
Au début, l'imprimerie utilisait des caractères
et des images gravées dans le bois (03) : c'est la xylographie. Puis
on a utilisé les caractères en métal (04), plus solides.
L'impression de la feuille s'effectuait à l'aide d'une presse à bras, dite Gutenberg
(05). Pour peindre ensuite la feuille, on utilise des pochoirs en métal
(07) découpés à la pédalette (06) : sorte
de scie à chantourner actionnée avec les pieds, comme les anciennes
machines à coudre. On pose le pochoir
sur la feuille et on applique les différentes couleurs, en commençant
par les plus claires, à l'aide d'une brosse ronde en tournant, en faisant attention
de bien positionner le pochoir à chaque fois. Ex : pour obtenir le chat
botté, il faudra 6 passages (08-09).
On a ensuite essayé de reproduire le système de manière
automatique en utilisant des balayettes qui étalent la peinture en tournant
sur les pochoirs pendant que les feuilles avancent sur la chaîne (10-13).
A côté se trouvait une linotype (14) : machine de composition au
plomb qui utilise un clavier alphanumérique (15) à 90 caractères permettant
de produire une ligne de texte d'un seul tenant, d’où l’étymologie, de l’anglo-américain
"line o' type". Cette machine permettait une composition accélérée
et plus régulière des blocs d’imprimerie, la linotype est devenue un
nom commun.
Vers 1860 est apparue la lithographie : du grec lithos, 'pierre" et graphein, "écrire", la lithographie est basée sur un principe purement chimique basé sur l’antagonisme entre l’eau et les matières grasses : l'artiste dessine sur une pierre calcaire au crayon gras. Sur ce dessin, l'encre d'impression, grasse elle aussi, viendra adhérer tandis que les parties qui doivent rester blanches sont imbibées d'eau et vont ainsi refuser l'encre (16-25).
Nous avons fini notre visite à l'atelier (26-35) où nous avons pu revoir la technique du pochoir et le système de séchage des feuilles sur des grilles. Puis la cave aux pierres (36-37), classée monument historique, qui compte 6 897 pierres lithographiques. Et au magasin quelques devinettes d'Epinal (38-39) : chercher l'objet caché dans l'image. Sinon on trouve aussi beaucoup de pantins à découper, théâtres de papier, constructions, sujets militaires...
Le Musée d'Art Ancien et Contemporain
Situé depuis 1822 en plein cœur d’Epinal, à la pointe de l’île sur la Moselle, le musée départemental d’art ancien et contemporain est l’un des plus importants musées de Lorraine : plus de 30 000 objets et œuvres d’art, de la préhistoire à l’art du 21ème siècle, y sont conservés. Entièrement reconstruit en 1992, il offre aux visiteurs un voyage dans le temps sur ses 4000 m² d’exposition.
Sur le chemin de la Route des Crêtes, nous sommes passés à Remiremont, et nous y avons fait une belle promenade ! Nous n'imaginions pas que c'était une aussi jolie petite ville, ç'aurait été dommage de ne pas s'arrêter. Ses habitants s'appellent les Romarimontains. En plus nous y sommes tombés le jour d'un marché vénitien : de nombreux habitants étaient costumés et des objets vénitiens étaient exposés sur le marché. A noter la présence d'une glacière (31-32) abandonnée et redécouverte en 1992.
En continuant vers la Route des Crêtes, nous avons déjeuné à Thann : nous avons pu faire aussi une belle promenade dans la vieille ville (10-13), admirer la Collégiale Saint-Thiébaut (01-09), de type gothique, avec ses tuiles vernissées, et nous ballader le long de la Thur (14-17).
La Route des Crêtes serpente au sommet des crêtes selon une direction Sud/Nord, de Cernay au Lac Blanc. Nous l'avons faite en deux fois : la première fois en passant par la Roche du Diable (01-02), les lacs de Longemer (03-04), Retournemer (05), puis le col de la Schlucht jusqu'au Lac Blanc (06) et retour par le lac de Gérardmer (08-10). La deuxième fois en arrivant de Thann par le Sud : Le Vieil Armand (11-13) est un lieu de bataille de la Première Guerre Mondiale, une sorte de "Vimy vosgien", avec une crypte, un ossuaire, un cimetière. Hélas, nous y sommes arrivés sous une averse très courte mais diluvienne ! Le Lac de la Lauch (14-15), de la luge sur rail au Merkstein (16-21), la montée au Grand Ballon (22), et on continue la Route des Crêtes (23) jusqu'au Hohneck (24-26), pour finir au col de la Schlucht avec son parcours de luge (27-30).
Mirecourt se trouve à une vingtaine de km de Vittel, sur le Madon, ses habitants s'appellent les Mirecurtiens. Cette petite ville de 5800 habitants possède quand même trois musées (musique mécanique, dentelle, lutherie) ! Nous nous sommes garés près de la halle (01) datant de 1617, et nous sommes promenés dans la vieille ville et le long du Madon (02-03). Là nous avons pu observer différents sculpteurs (et sculptrices...) en train de manipuler scie circulaire et tronçonneuse pour réaliser des statues monumentales en pierre ou en bois (04-14). A côté de l'atelier, une petite kermesse, avec tables, buvette et un manège à bras pour les petits (15).
Le Musée de la Musique Mécanique
La maison de la musique mécanique retrace
deux siècles de facture d’orgues mécaniques à Mirecourt.
Mirecourt,
cité des luthiers devient le premier centre de fabrication des orgues mécaniques
à cylindre avec la serinette (01-02), orgue miniature destiné à l’éducation
musicale des serins des Canaries. Les merlines (03-04) et perroquettes
(05-06) offrent de nouvelles sonorités avec plus de tuyaux, de registres, de
cylindres. Mais rapidement on utilisera les orgues de salon (07-12) pour interpréter
des mazurkas, des quadrilles, des valses. Dès le milieu du XIXème siècle, les
orgues mécaniques se popularisent avec les orgues de rue, de barbarie ou de
foire (13-22), pour prendre place ensuite dans les cafés : accordeo-jazz,
piano bastringue, polyphon (23-42). Ils reprennent les airs d’opéra,
marches, menuets ou musique sacrée, bien avant l’existence du phonographe (46-48)
!
La musique évolue, ses supports aussi : ainsi les cylindres à picots utilisés
depuis le XVIIIe siècle laissent la place aux cartons perforés dès 1880, les
supports numériques trouvent leur place à la fin des années 1980.
Pendant la visite, la guide a mis en route les différents instruments,
c'était très folklorique !...
Différents instruments de transmission : dictaphone (43), héliographe
(44-45) : dispositif de communication sans fil dont le signal est constitué
de flashs de lumière solaire réfléchie par un miroir, un
poste récepteur américain (49).
Le Musée de la lutherie et de l'archèterie française
Mirecourt, ville natale du grand luthier
Jean-Baptiste Vuillaume (1798-1875), est considérée par les Mirecurtiens
comme l'une des capitales mondiales de la lutherie. Le XVIIe siècle marque le
début de la vocation luthière de Mirecourt. C'est à partir de 1732 que les premiers
faiseurs et joueurs d'instruments s'organisent en corporation. Au XIXe siècle,
la lutherie se développe vraiment, permettant à la ville de Mirecourt de devenir
un centre incontesté de formation. Ce riche patrimoine est toujours d'actualité
: la fabrication de violons, d'archets, de guitares et de mandolines se fait
dans les différents ateliers de la ville.
Le musée a été inauguré en 1973, il est situé
dans un ancien séchoir à bois de lutherie, au bord du Madon (01). La collection
comporte 321 objets, représentant trois siècles de production artisanale. On
peut y voir les 6 instruments à cordes les plus connus (02-03) : on a
le droit de les essayer. D'autres instruments à corde, avec la légende
à côté (04-05). Les différentes étapes de
la fabrication d'un violon (06-09), d'un archet (10) ou d'une mandoline (11).
Et le plus grand violoncelle du monde (12-13) : 7,44 m de haut, 3 m de large
et 1 m de profondeur. Fabriqué par les Compagnons du Devoir en 1986 selon les
plans d'un maître luthier du Tarn, il a ensuite été acquis par
la ville de Mirecourt comme un emblème de son patrimoine et savoir-faire.
Le Musée de la Dentelle
Du violon au napperon, ou l'histoire de 2 fabrications inséparables l'une de l'autre, puisque ce sont les luthiers qui, à partir des chutes de leurs précieux bois, fabriquaient les fuseaux de leurs femmes dentellières. La Maison de la Dentelle expose les outils et le résultat d'un art ancestral à travers napperons, nappes, éléments décoratifs, dentelle au mètre... Plusieurs dentellières sont là pour transmettre leur savoir-faire (01-04). Elles se servent d’un carreau (05), sur lequel on fixe la dentelle au moyen d'épingles, et de fuseaux en bois. Nous avons vu des modèles anciens qui représentent la ville de Mirecourt (06-07), mais nous avons été subjugués par les oeuvres beaucoup plus modernes qui viennent compléter la collection (08-18).
La cure était beaucoup mieux organisée qu'à Eugénie : on ne passait pas son temps à attendre son tour, les soins étaient programmés dans l'ordre à une certaine heure. Je n'ai pas pu faire beaucoup de photos, il y avait trop de vapeur : une baignoire à jets (01), les trois sources (02-03) qui coulent en continu et où on peut boire autant qu'on veut (c'est même fortement recommandé), les deux salles de repos (04-06), la terrasse (07-08), la tisanerie (09).
Le golf de Vittel Ermitage s'étend sur 600 hectares. Il propose trois parcours : le Peulin créé en 1986 (18 trous), le Mont Saint-Jean créé en 1905 (18 trous) et l'Ile Verte (9 trous compact). Mimi a fréquenté le golf municipal de Vittel, le Hazeau (9 trous), le Peulin (18 trous), et celui d'Epinal, très joli (18 trous).
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